Un jour pas comme les autre.
Ce soir j'ai manqué de démonter un gars,c'est pourtant pas mon genre. Je suis plutôt du genre pacifique, mais dans ces moments la je suis plutôt Jack l'éventreur. Prêt à défoncer ce type peu importe le prix. Pur moment où l'adrénaline te tiens et inhibe toute peur toute raison.
Ma soeur m'appelle en pleur et brouillonne dans ces propos. Ce que j'entends "je suis a la porte, venez me chercher" "frappé".
J'étais a un café prêt à boire l'apéro avec ma mère. Du coup on se lève on rentre chez moi pour aller chercher la voiture, durant tout le trajet il était clair que j'allais bastonner violemment. Je ne sais pas si y a des potes avec lui, mais je prévois. Je dis à ma mère " On prend ma voiture" à cet instant je savais très bien pourquoi. Je n'ai rien laissé paraître à ma mère durant le trajet,mais j'étais près à donner et à signer quelques autographe mais pas qu'avec de l'encre.
Je me gare super bien, ce qui est étonnant vu mon degrés intérieur de violence. Je vais voir ma soeur "Est ce qu'il t'a touché?", elle bafouille quelque chose de pas très net, en même temps nous mettons les affaires ds la voiture et je ne cesse de répéter "il t'as touché je le tue" le tout en boucle et en variant le vocabulaire.
Et la elle dit qu'il l'a touché. Stop j'arrête de penser. J'avais récupéré un solide rondin de bois, calmement j'enlève mes lunettes, prends le rondin et avance vers la porte. Affolées ma soeur et ses copines me dissuadent ( au bout d'un long moment ) toute approche ( d'autant plus que je ne pouvais pas enfoncer la porte...). Mais je continue à répéter toujours la même chose, puis ma soeur le voit appuyé sur son balcon. J'avais rangé le bâton pour continuer à mettre ses affaires dans la voiture. Même si je voyais flou, j'ai regardé ds sa direction en disant ( sûrement avec violence ^^)" Va y, descend et j'te coupe en deux!" et je l'ai fixé. Il est resté sur son pauvre balcon, puis on est parti. Bizarrement je n'avais pas prévu de perdre, et c'est à ce moment la que je pense être le plus dangereux. C'est la deuxième fois de ma jeune vie que je suis dans cet état. On verra bien s'il ose s'approcher d'elle, j'irais lui montrer que même avec une vingtaine de centimètres en moins je peux faire mal et qu'il se méfie je n'ai aucune règle envers les gars violent.